NOM ◭ marshall, héritage de mon père. j'aurais préféré autre chose que son putain de nom, genre sa porsche ou sa maison aux bahamas, mais bon, on fait avec. PRÉNOM(S) ◭ neal-junior maximilien. ok, ce sont les prénoms les plus merdiques qu'un parent puisse donner à son enfant, à croire qu'ils me détestaient déjà avant ma naissance ! SURNOM(S) ◭ marshall. je ne vais pas m'étendre sur le sujet, les gens ont l'air de kiffer appeler les autres par leur nom de famille. ÂGE ◭ vingt-cinq ans et toujours pas mature. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ un jour d'hiver, en 1986 à londres. et oui, je m'estime incroyablement chanceux étant donné que mes parents sont tous les deux londoniens, j'ai grandis avec l'accent de là-bas. tout le monde sait que les filles adorent ça. MÉTIER/ÉTUDES ◭ vendeur dans un magasin de prêt-à-porté. enfin, j'men fous, j'ai choisis ça pour "m'occuper" à vrai dire, étant donné que papa et maman m'envoient un joli chèque tous les mois. SITUATION FINANCIÈRE ◭ aisé. en même temps, mon père est un grand avocat et ma mère une ancienne mannequin, ça compense. STATUT CIVIL ◭ en couple. enfin, on va dire ça. disons que je ne me contente pas d'une seule fille. TRAITS DE CARACTÈRE ◭ d'après le monde entier, je suis un branleur sans sentiments, lunatique, drôle, un peu trop franc et charmeur. puis j'ai des attitudes machistes, paraît-il. mais c'est des conneries ! moi, j'me trouve incroyablement drôle, un peu sarcastique sur les bords, mais bon, qui ne l'est pas ? hé puis en plus de ça, je suis trop gentil quoi. limite j'suis un bisounours ! GROUPE ◭ fuckin perfect. AVATAR ◭ robert sheehan .

→ j'hyperbole souvent. c'est pas ma faute, c'est dans ma nature ! j'exagère toujours tout, même les petites choses de la vie quotidienne. j'en viens même parfois à mentir.
→ je suis un lève tard. bon, je sais que tu l'a deviné juste après avoir vu ma sale gueule d'endormi.
→ je vais et je viens ( dans les deux sens du terme ). je peux être ton b3£stO0o'H un jour, puis me barrer sans donner de nouvelle le lendemain, pour revenir le surlendemain. ne m'en veux pas, c'est juste que j'aime pas la routine j'ai envie d'dire.
→ je suis abonné à Axe. en fait, à la base, j'avais commencé parce que je croyais dur comme fer que ça allait faire comme dans la pub et tout. et au final, j'me suis fais baisé. mais j'aime bien l'odeur.
→ je déteste quand les gens disent que je me suis forgé une carapace de je m'en foutiste, branleur, sans sentiments et tutti quanti. flash info : on peut être un connard sans que ça soit forcément de la comédie ... bon, ça peut l'être un peu quand même. un tout petit petit peu.
→ je suis très jaloux. si je vois marion avec un autre mec, c'est clair que je pète un câble ! même si moi j'me gène pas, elle, elle a pas intérêt à bécoter avec n'importe qui !
→ mes cheveux = ma vie. j'aime ma touffe d'amour, elle fait mon charme. et puis les frisés sont à la mode en ce moment. ouais, j'suis trop dans l'vent.
→ dans une situation gênante ou embarrassante, j'ai la mauvaise habitude de me caresser la nuque et de froncer les sourcils.
→ inutile, mais quand j'suis au téléphone, je revisite ma maison.
→ les disney, c'est toute ma vie. c'est pas nouveau, j'ai une grande âme d'enfant. je connais toutes les chansons par coeur. toutes, sans exception.
→ je défis quiconque de me battre à mario kart. en online, je termine toujours dans les trois premiers ( dans le cas contraire, je casse la console ) et j'ai 16 000 points.
→ je fume comme un pompier et je le vis très bien, même si c'est pas très économique ( j'men fou j'suis riche ), écologique ( j'men fou de l'environement ) et bon pour la santé ( j'men fou j'vais bien crever un jour ou l'autre ).

PSEUDO/PRÉNOM ◭ célia ÂGE ◭ quinze ans - part se cacher au pays de babar - OÙ AS TU CONNU LE FORUM ? ◭ sur bazzart, of course! EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ◭ non. le design et moche, le contexte n'en parlons pas. et puis j'sais pas pourquoi j'ai choisis ce scénario merdique, j'aime même pas robert sheehan ! mais sinon, je m'inscris souvent sur des forums qui ne me plaisent pas TEMPS DE CONNEXION ◭ jamais! qu'elle idée de s'inscrire sur un forum pour y venir. UN DERNIER MOT? ◭ je crois que vous aimez bien les smiley avec une tronçonneuse

« Aujourd’hui, j’ai fais un beau dessin, et la maîtresse elle m’a donné un bon point ! » Assis à table en compagnie de toute ma famille, je les regarde tous s’extasier devant les prouesses de mon frère. J’ai neuf ans, lui en a six, et malgré mon jeune âge, je savais déjà à l’époque qu’il était le petit préféré, ‘l’élu’ de la famille. Malgré tout, je prends mon courage à deux mains et vais de l’avant pour raconter moi aussi mes exploits. Grosse erreur. « Hé ben moi, aujourd’hui, j’ai marqué trois buts ! Mon entraîneur a dit qu’il était fier de moi ! » Tous se tournent vers moi. Oncles, tantes, père, mère, cousins, cousines. Ils sont tous là, et malgré le fait que je n’ai pas dit quelque chose de très grave, au contraire, j’ai l’impression d’avoir fait une grosse bêtise, de m’être tapé une honte monumentale devant toute ma famille. « Fermes-là et mange, toi ! On écoute ton petit frère ! Combien de fois t’ai-je dit de ne pas couper la parole aux gens !? » La voix grave et sévère de mon père qui me faisait tant peur à l’époque me calme net, je ne parle plus de tout le repas et en plus de ça, je suis obligé d’écouter mon frère parler de ses exploits scolaires. Cette scène, je m’en souviendrais toute ma vie. Cette humiliation et cette peine ressenties quand personne ne s’intéressait à moi, c’est juste encré dans ma mémoire. Mon petit frère a toujours été meilleur que moi. Dans tous les domaines. A six ans, il lisait mieux que moi alors que j’en avais neuf, il faisait des dessins dignes de Picasso tandis que moi, j’arrivais à peine à dessiner un arbre. Et quand il a eu son premier match de foot, mes parents étaient allé le voir, tout fiers, tout sourire. Vous vous rendez compte ? Ils ne sont jamais venus me voir une seule fois, à moi. Pas une seule fois.

« T’es jaloux, hein ? T’es trop jaloux de moi ! Parce que je suis plus beau, plus intelligent, et les parents m’aiment plus que toi ! » Ce que je détestais le plus quand j’avais dix-sept ans, c’était quand mon frère essayait de me pousser à bout. Tous les jours que Dieu fait, il m’insultait et me rabaissait parce qu’il savait que si mes mains venaient à toucher son visage, j’étais foutu. Alors, allongé sur le canapé, je fermais les yeux, inspirais, expirais et essayais de garder mon calme. « Tu sais que papa vas me choisir pour l’héritage de son cabinet, et ça t’rends fou ! » « Putain, mais tu vas fermer ta gueule !? » Je m’étais levé d’un bond, si bien que mon frère avait eu peur, et avait reculé d’un bond mètre. Un sourire sadique avait chassé son expression de peur en une seconde, il savait qu’il était près du but. « Hé bah alors ? Tu vas faire quoi ? Tu vas m’frapper ? » Ferme les yeux, inspire, expires. Serre les poings. Ne le frappe pas. Je me répétais sans cesse cette phrase dans la tête, j’essayais de chasser tout son extérieur, parce que je savais qu’à la seconde où j’entendrais sa voix, la droite allait partir. J’étais resté trente bonnes secondes dans cette position a essayer de me calmer tant bien que mal. « Frappes-moi, vas-y ! T’en meurs d’envie ! » Et puis au diable les parents ! Mon poing s’était dirigé en pleins dans sa face de cake, si bien qu’il était tombé à terre. J’avais le poing en feu, mais j’étais soulagé. Après avoir longuement soupiré, je me dirigeais vers les escaliers menant à ma chambre, quand sa putain de voix crispante se fit entendre. « T’es dans la merde mon pote ! Prépare tes valises ! » Automatiquement, je me suis retourné pour le voir à terre, sa main touchant son nez en sang. Il avait malgré tout un sourire victorieux au visage. Je descendis la première marche que j’avais monté pour me diriger à l’endroit de son agonie, puis mon pied avait rencontré son ventre. « Ta gueule, j’suis pas ton pote. » Puis je partis dans ma chambre pour attendre mes parents qui n’allaient pas tarder de revenir de leur diné d’affaire, une boule au ventre. Je savais que j’allais prendre cher, et que malgré les explications, j’allais être viré pour genre, toujours ? Ouais.

« Tu m’présentes pas à ta copine ? » « Non, elle est beaucoup trop bien pour toi. » « Roh, vas-y ! C’est pas comme si j’allais briser son cœur ! » « Non, c'est vrai que c'est pas du tout ton genre ! » A vingt-et-un ans, mon unique raison de vivre, c’était la baise, l’alcool, la drogue, et encore la baise. Je m’étais fais viré de chez moi il y avait quatre ans, et je vivais chez mon cousin. Mes parents avaient été assez ‘généreux’ sur ce coup, ils avaient fait en sorte que j’ai un toit et m’envoyaient un chèque à quatre chiffres tous les mois. De toute façon, c’était dans leurs plans de me virer d’la maison. Enfin bref. Mon cousin avait organisé une petite fête tranquille à la maison, et une de ses invitées avait largement attirée mon attention. Dès la seconde ou mon regard a croisé le sien, j’ai su que je la voulais, et que je l’aurais. Son visage, ses traits magnifiques se démarquaient des autres filles que j’ai pu croisées dans ma vie -et croyez-moi, la liste est longue- , elle avait le p’tit truc en plus, que les autres n’ont pas. « Tant pis, faudra que j’passe à l’action tout seul alors ! » Lui avais-je répondu avec mon sourire en coin légendaire –qui avait soit dit en passant le don de l’énerver-. « Arrêtes mec, c’est une bonne amie ! » « Relax, j’vais pas la tuer ! » Face à son soupire que j’avais pris pour un ‘ C’est bon, vas-y, fais ta life’, je passais à l’action. Doucement, tranquillement. Ma cigarette à la bouche, je lui lançais des regards furtifs, puis petit à petit, des sourires charmeurs avant de m’approcher de plus en plus. Comme je fais toujours. « Salut, j'mappelle Neal et ... tu me plaît. » C’est à partir de là que tout à commencer.

Je me lève, fais les cents pas dans cette petite chambre d’hôtel miteuse. A ma droite, sur le lit, elle est endormie et parait paisible. Je la regarde longuement avant de soupirer et de me laisser tomber contre le mur, tête dans les mains. Je la regarde une nouvelle fois, puis ferme les yeux. Et comme à chaque fois depuis des mois, je ne vois pas du noir, non. Je la vois elle. Avec son sourire et ses yeux marron que j’aime tant. Qu’est-ce qu’elle m’a fait ? Pourquoi je n’arrive pas à tourner la page ? Quand je suis parti avec cette blonde, en ce moment même allongée sur le lit, c’était justement pour éviter cette merde. Le sentiment. L’amour. Mais depuis que j’me suis barré, elle hante mes pensées, j’en peux plus. J’crois que je l’aime. Je sais plus où j’en suis. D’un côté, mon cœur me dit d’aller avec elle, mais d’un autre, c’est ma raison qui m’a poussé à partir. Et c’est à ce moment-là que je comprends enfin cette citation de kikoo : Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je sors mon téléphone de ma poche puis dévale mon répertoire pour tomber sur son nom. Mon doigt caresse le bouton vert avant d’appuyer sur le rouge. Je soupire, encore une fois. Puis, pensif, je ne bouge plus. Des millions de pensées traversent mon esprits, des millions de choix et des millions de regrets que ma fierté m’empêchera à jamais d’avouer. Puis, d’un bond, je me lève, déterminé. La blonde, Polly, est toujours endormie, je lui griffonne un mot que je place sur le coussin à côté d’elle. « Ne m'appelle plus. » Je suis comme ça. J’apparais dans la vie des gens, puis disparait en un claquement de doigt. Je rassemble mes affaires dans mon sac étant donné que je n’ai plus d’habitat fixe, puis me dirige d’un pas pressé vers ma voiture aussi miteuse que ma chambre d’hôtel. J’appuie sur le champignon pour arriver chez elle le plus vite possible. Et si elle m’avait remplacé ? Et si c’était un autre mec, plus grand, plus beau et plus fort et plus fidèle que moi qui ouvrait la porte ? J’essaye de chasser ces mauvaises pensées de mon esprits et de penser à des choses plus joyeuses, car tout le monde sait que plus on pense à des choses mauvaises, plus elles nous tombent dessus. Je suis devant son appartement et je m’apprête à faire une chose que je n’aurais jamais pensé faire. Je monte les escaliers deux par deux, pas le temps de prendre l’ascenseur. Quand j’arrive devant sa porte, mon doigt est comme repoussé par la sonnette, et il me faut une force surhumaine pour la presser. Et j’attends. J’attends. J’attends. J’attends quelques secondes qui me paraissent être une éternité avant de la voir ouvrir la porte. Cette fille que j’aime tant, mais que je déteste en même temps. Celle qui me rend … faible. Je prends une expression décontracté et m’avance dans l'appartement sans rien lui demander, puis me retourne vers elle. Elle a l’air enragée, et d’un côté, je la comprends. « J’te demande pardon … Me déteste pas, j’ai … » « Tu sais très bien que je te déteste. Tu m'as abandonné. J'avais besoin de toi. Et toi tu m'as abandonné. Tu m'as lâché. » La voilà qui part dans tous les sens, irritée. J’essaye de la prendre dans mes bras mais elle me repousse. C’est là que je me dis que pour la reconquérir, il me faudra employer les grands moyens. « J’suis désolé … Tu peux pas savoir à quel point j’men veux … Je » Je m’arrête net, cherchant des mots que je connaissais déjà par cœur. Elle aussi s’arrête pour entendre la fin de ma phrase. « La vérité c’est que je t’aime quoi … » Voilà, c’est dit, c’est fait. Elle ne dit rien tandis que je la fixe avec de petits yeux. « Arrêtes de mentir. Tu m’as jamais aimé. » J’hausse les épaules. « Pourquoi je suis revenu, alors ? » « Pour me faire chier tiens ! J'avais réussi à t'oublier, à ne plus penser à toi, à plus chialer, et toi tu te ramènes et tu pètes tout ce que j'avais réussi à construire ! Casses-toi ! » Elle pointe la porte du doigt, et je ne peux me résigner qu’à sortir. Je lui lance un dernier regard avant de fermer la porte derrière moi. Je ne compte pas partir. Je sais qu’elle va revenir. Elle m’aime trop pour me laisser filer une seconde fois. Mains dans les poches, adossé contre le mur en face sa porte, je l’attends. Je sais qu’elle pleure, ce que je ne sais pas, c’est pour combien de temps. J’attendrais l’éternité s’il le faut … Merde, ça recommence. J’me sens comme dénué de masculinité, je suis pas moi-même. Cette sorcière m’a jeté un sort. Et alors que je compte les minutes, elle ouvre la porte précipitamment. Je la regarde, ébahi, attendant des mots de sa part. « L’amour, ça pu » Je prends ça comme un ‘ tu me fais chier mais je te reprends ‘ et la prend dans mes bras avant de sceller nos lèvres.

« Tu sais vraiment pas ce que tu veux » « Quoi ? Je sais exactement ce que je veux. » « Mec, tu la reconquiers pour la re-tromper tous les soirs. Y’a quelque chose qui tourne pas rond chez toi … » Je lâche un rire assez forcé, bien bruyant, avant d’apprendre la vie à mon meilleur pote. « Le truc, tu vois, c’est qu’elle me dit rien. Si ta meuf sait pertinemment que tu la trompes, mais qu’elle fait l’aveugle, qu’est ce que tu ferais, toi ? Tu profiterais, comme moi ! » Je souris, satisfait du silence de mon ami qui veux évidemment dire que j’ai raison, comme toujours. Je sais que ce n’est pas bien ce que je lui fais. Rentrer une fois sur deux sans lui donner de nouvelles, parler à d’autres filles devant elle tout ça … Je me demande encore pourquoi elle ne me quitte pas, et encore plus pourquoi elle ne me dit rien. Ses copines n’arrêtent pas de lui dire de me quitter, que j’suis pas un mec bien. Mais qu’elles aillent se faire foutre, ces garces ! Ce soir encore, je ne compte pas rentrer, il y a une fille qui me fait de l’œil au comptoir d’en face. Blonde platine, mais pas vraiment bimbo. Plus rock and roll qu’autre chose, tout à fait mon type. Un sourire en coin, je passe une main dans ma crinière en bataille avant de m’approcher d’elle d’un pas confiant. « Mademoiselle est toute seule, ce soir ? » De son sourire radieux, elle me répond : « Monsieur voit tout juste. » « Hé bien, plus pour longtemps. » Je lui sors un de mes sourires charmeurs puis je lui parle, parle, parle pendant des heures avant de passer à l’acte, en sachant que Marion, de son côté, est chez nous à regarder un film à l’eau de rose ou je ne sais quoi, alors que j’aurais pu être au près d’elle. Elle en souffre, c’est sûr, mais c’est plus fort que moi. Pourquoi je me contenterais d’une seule fille, alors que je peux toutes les avoir ?