NOM ◭ fields. PRÉNOMS ◭ rebecca louise. SURNOMS ◭ becky, lou.ÂGE ◭ vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ cinq avril à nouméa, en nouvelle-calédonie. MÉTIER ◭ journaliste. SITUATION FINANCIÈRE ◭ moyenne. STATUT CIVIL ◭ en couple. TRAITS DE CARACTÈRE ◭ généreuse, ambitieuse, perfectionniste, enthousiasme, joyeuse, souriante, sociable, curieuse, patiente, légèrement excentrique, ouverte d'esprit, possessive et jalouse envers ses proches, susceptible, franche. GROUPE ◭ fuckin' perfect AVATAR ◭ teresa palmer.

→ Rebecca n'est pas à plaindre, sa vie a toujours été simple malgré le divorce de ses parents. Néanmoins, ils ont toujours entretenu de bons rapports afin de la préserver ainsi que son grand-frère, Jules, et sa petite soeur, Maddie. Sa famille a toujours été soudée, soutenant et acceptant les décisions que pouvait prendre n'importe lequel de ses membres. Ils n'étaient pas riches, mais ils n'étaient pas pauvres non plus, seulement capable de subvenir aux besoins de chacun. Rebecca se sait chanceuse, et n'hésite pas à se le rappeler dans les situations les plus délicates. Sa famille est l'une des choses qui compte le plus à ses yeux, un point essentiel qu'elle ne négligera pour rien au monde.
→ Gamine, elle posait des questions tout le temps, toujours intéressée par ce que les autres avaient à lui raconter. Passionnée par les histoires, elle adorait les narrer à son tour à qui ceux qui voulaient bien prendre le temps de l'écouter. Adolescente, elle faisait partie du journal de son lycée, et savait ses articles appréciés de tous. C'était la reine des fouines, constamment à la recherche de la petite information susceptible de ravir l'ensemble de ses lecteurs. A présent, elle est journaliste et terriblement fière de l'être. C'est un domaine qu'elle adore, et qui la pousse à se donner entièrement. Rebecca recherche continuellement à dépasser ses limites, ainsi que ses capacités afin de se prouver à elle-même qu'elle est toujours capable de bien mieux. C'est pourquoi, la petite journaliste qu'elle est, compte bien monter en grade afin d'obtenir de plus en plus d'importance dans la boîte dans laquelle elle vient de commencer à travailler.
→ L'amour, elle n'y croyait pas, et se contentait d'enchaîner les passions d'un soir sans attachements. Ses parents n'étant pas de bons modèles, elle n'a jamais pris le temps de laisser quiconque pénétrer dans son cœur. Jusqu'à ce qu'un homme vienne tout chambouler, Charlie.
→ Après avoir obtenu son diplôme, à dix-huit-ans, Rebecca est partie faire le tour du monde avec son grand-frère. C'était son plus grand rêve, quitter Nouméa afin de découvrir les autres richesses de la planète. Elle économisait pour cela depuis ses dix-ans, et fut terriblement émue de pouvoir réaliser cette envie. Rebecca en est revenue totalement grandie, et riche en souvenirs des plus fabuleux.
→ Depuis sa petite enfance, elle pratique et joue du piano. Son grand-père disait d'elle que c'était un petit génie, seulement, elle n'a jamais pris le temps de rester assise plus d'une demi-heure pour décortiquer une partition. Elle se contente de jouer ce qu'elle maitrise déjà, ou d'improviser selon ses envies.
→ Sa maison familiale se trouvant auprès d'une plage, elle a toujours eu l'habitude d'y aller tout les jours - et en a maintenant encore besoin. Rebecca adorerait être une poisson, c'est une véritable passion qui la lie l'eau, elle maitrise d'ailleurs à la perfection le surf, et de nombreuses nages.

PRÉNOM ◭ marine. ÂGE ◭ dix-sept ans. OÙ AS TU CONNU LE FORUM ? ◭ sur bazzart. EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ◭ évidement, il est tout beau. TEMPS DE CONNEXION ◭ 7/7 jours. UN DERNIER MOT? ◭ c'est mon dernier mot, jp.

Même si nous sommes mortels, nous sommes avant tout vivant. Je relâchai mon visage contre le mur, tentant de paraître la plus calme possible. Mes jambes étaient croisées mais néanmoins prêtes à se lever à l'appel de mon prénom. Je jouais avec ma lèvre, tout en essayant de me vider l'esprit. Je ne savais pas, j'ignorais tout de la suite, de mon avenir - mais, je savais que ce travail représentait un objectif que je désirais par-dessus tout atteindre. Je m'en sentais prête, à la hauteur. Je me savais culottée de tenter un tel poste à mon âge, je n'étais d'ailleurs entourée que de personnages bien plus âgés, bien plus expérimentés que moi. J'étais cependant fidèle au dicton disant que celui qui ne tente rien, n'a rien. Je voyais mes adversaires s'engouffrer un à un dans le bureau, dans ce bureau dans lequel tout mon avenir allait se jouer. Plus le temps passait, plus je me décomposais. Je me sentais mal, gênée et persuadée que toutes les personnes m'entourant était capable eux aussi d'entendre mon rythme cardiaque et de sentir à quel point celui-ci était emballée. Mademoiselle Fields, c'est à vous annonça une voix féminine. Je me levai aussitôt tout en remettant mes cheveux en place, tous du même côté de mon épaule. J'attrapais mon sac tout en me présentant dans le bureau de ce fameux directeur. Ah, j'ai enfin un visage sur ce fabuleux article déclara un vieil homme, qui me fit comprendre que je devais m'asseoir. C'est vrai, il vous a plu ? m'empressai-je de demander tout en m'essayant. L'assistance du chef me fit comprendre que je n'avais pas mon mot à dire. Je me sentais assez grande pour juger si oui ou non j'avais le droit de poser une question. Tant pis. Notre discution dura une bonne heure, durant laquelle il me complimenta sur ma qualité d'écriture. Il appréciait ma jeunesse, ce caractère dynamique que je possédais et ce sourire qui - apparemment - le faisait craquer. Bref, j'avais obtenu ce travail, j'étais officiellement journaliste et terriblement heureuse d'avoir tentée ma chance face à personnes bien plus expérimentés que je ne le suis.

t’es désolé ? ah ouais, ça change tout ! J'étais comme toujours, en forme olympique. Au volant de ma voiture, je chantonnais une de ces fameuses chansons que les radios passent en boucle, je ne l'aimais pas, mais son rythme avait appris à me coller à la peau - comme toute bonne personne ayant la joie de vivre, j'appréciais danser, chanter, m'enivrer et m'éclater sous un rythme prenant. Je ne faisait attention à rien, à cette heure-ci, les rues étaient désertes. Sans que je n'ai le temps de réagir, j'entendis un bruit qui m'obligea à m'arrêter net. Mon pouls s'emballa aussitôt, mes lèvres se pincèrent et mes doigts se crispèrent. Je venais de voir un homme s'écrouler devant moi, s'écrouler au contact de ma voiture. Et là, je restais immobile, bloquée face à cette vision qui se reproduisait sans cesse dans mon esprit. Putain de merde murmurai-je tout en ouvrant la portière. Je me précipitais auprès de cet homme, m’agenouillai à ses côtés, glissant mes mains à son visage. Il était simplement assis sur le sol, ne présentait aucun soucis physique. Je fronçai mes sourcils, penchant mon visage sur le côté. Mais vous êtes complètements malades, vous. Putain, j'ai faillit vous tuer ! Pauvre type, pauvre con va. J'étais de nature impulsive. Il me répondit aussitôt, prétextant qu'il n'avait pas fait exprès. Moi qui savait pourtant me montrer ouverte d'esprit était là, totalement braquée, je n'écoutais en rien tout ce qu'il me disait dans le but de se défendre. Il était trois heures du matin, j'étais en train de me disputer avec un parfait inconnu, et ce, au beau milieu d'une rue. Cette pensée m'obligea à rire. Je m'appuyai sur ma voiture, posant mon regard sur ce type qui venait de m'offrir une belle frayeur. Je l'écoutai s'excuser, tout en me faisant comprendre que c'était tout autant de ma faute. Je te paye un café glissai-je entre deux de ses paroles. Je me penchai vers lui, tendant ma main vers la sienne. Je ne savais pas encore qu'à cet instant, je venais de me heurter à l'amour.