NOM ◭ Powers PRÉNOM(S) ◭ Charles Lennox SURNOM(S) ◭ Charlie, Len'ÂGE ◭ 26 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ Las Vegas MÉTIER/ÉTUDES ◭ Interne en pédiatrie SITUATION FINANCIÈRE ◭ Moyenne STATUT CIVIL ◭ Célibataire TRAITS DE CARACTÈRE ◭ Sensible - Secret - Sociable - Perfectionniste - Tétu - Sportif GROUPE ◭ Loser like me AVATAR ◭ Armie Hammer

→ Charlie est issu d'une famile de la classe moyenne. Il a une jeune soeur et ses parents sont toujours en vie mais il ne les a pas revu depuis sa fugue peu avant ses 18 ans. Il ne se souvient plus trop de la raison de sa fuite, à l'époque il avait déjà commencé sa descente en enfer et son départ a accéléré sa course. Il a passé de longs mois à vivre dans les rues, alternant de foyer en foyer et a rapidement réalisé qu'il attirait l'attention de certaines personnes à la recherche de faveurs sexuelles, autant dire que cela ne l'a pas aidé du tout. Pendant plusieurs années il a subit ce mode de vie, allant de doses en doses, refusant l'aide des assistantes sociales ou bien des éducateurs. Il s'est fait arrêté quelques fois mais la police l'a toujours relaché pour manque de temps et de place dans ses prisons. Il aurait pu en mourir si quelqu'un ne l'avait pas trouvé in extrémis et lui avait ainsi sauvé la vie.
→ Concernant son identité sexuelle, Charlie ne se sent pas plus attiré par les uns que par les autres. Il avait des clients appartenant aux deux sexes alors il n'a pas trop fait la différence. Cependant depuis qu'il est clean, Charlie est resté fidèle à la même femme et ne désire pas aller voir ailleurs. Rebecca lui suffit et Graeme espère bien que cela va rester comme ça.
→ Charlie a découvert la drogue avec son meilleur ami d'enfance, commençant tout d'abord par de l'herbe avant d'aller vers des drogues beaucoup plus dures. Il n'a jamais su s'arrêter jusqu'à ce qu'il entre dans un centre de désintoxication, jamais jusqu'à cet instant il n'avait pu voir ou comprendre pourquoi les drogues lui faisaient de mal. Dans son esprit, les drogues l'aidaient à oublier son passé, le traumatisme de son enfance, ainsi que ce qu'il vivait entre les mains de ses clients.
→ Le dessin parlons en, Charlie a toujours aimé ça, et en faisait partout, tout le temps ce qui lui a valu quelques soucis au lycée (il a en effet était prit alors qu'il taguait le mur d'enceinte en pleine nuit).
→ Un peu dans le désordre, Charlie est un jeune homme sensible, qui en a beaucoup trop vu. Si certaines parties de sa vie restent floues, d'autres comme son passé de prostitué sont beaucoup trop présents dans son esprit mais le jeune homme arrive à lutter contre son passé et l'envie de reprendre de la drogue que cela pourrait entrainer. Il s'est découvert une nouvelle passion, la cuisine et avant de travailler, passe le plus clair de son temps à travailler derrière les fourneaux. Bien qu'ouvert, Charlie reste secret sur son passé. Rebecca n'en sait rien et le jeune homme craint le jour où elle apprendra tout. Charlie préfére d'ailleurs écouter les autres, les aider que faire l'inverse. Il reprend peu à peu goût à la vie et ces petits plaisirs, comme la grasse matinée, un bon jogging, ou encore l'envie de faire l'amour. Car oui cela a été un problème au début de sa relation avec Becky, il avait du mal à la laisser le toucher mais à force de patience de la part de sa petite amie, et de discussion, Charliee a réussit à faire tomber sa garde et apprécie désormais ces échanges là. Charlie a gardé des séquelles physiques de sa vie passée, entre coupures sur les bras, les cicatrices des coups qu'il a reçu ou les marques d'aiguilles faites votre choix. Il a également un tatouage dans le dos qu'il a fait peu de temps après sa fugue, il voudrait se débarasser de ce reste du passé mais n'arrive pas à passer le cap.

J'ai eu une enfance des plus normales : la petite maison en banlieue, la soeur chiante au possible mais que j'aimais à la folie, des parents qui parfois me tapaient sur le système et un avenir tout tracé : le dessin. Parfois je me demande ce qui a mal tourné, comment j'ai pu en arriver jusque là : me retrouver à 4 heures du mat' entrain de supplier mon dealeur pour une simple dose, ou bien me retrouver à 4 pattes à faire Dieu sait quoi. Rien ne me destinait à la vie que je mène actuellement et pourtant je suis bien là, dans une chambre d'hôtel minable, recroquevillé sur le lit, tremblant, à moitié nu, le gout amer de mon dernier amant sur les lèvres.

J'ignore si je frissonne de froid, ou bien si c'est le manque qui me fait ça. Il me reste encore une dose, achetée le matin même dans la poche arrière de mon pantalon. Si je tends le bras, je pourrais l'attraper et m'offrir un joli voyage dans les nuages, mais je n'en ai même plus la force. Je n'ai goût à rien : la vie la mort, peu m'importe. Je ne souffre plus, je ne sens plus rien...je suis bien. Pour la première fois depuis un long, très long moment je me sens comme en paix avec moi même. Je ne m'en rends pas compte mais je sombre peu à peu dans l'inconscience, mon corps a décidé qu'il était temps d'arrêter les frais et s'éteint peu à peu. Après tout, pour qui ou quoi vivre ? Ma famille, mes amis ne sont plus là, et ce ne sont pas mes clients qui vont me regretter...Pourquoi me battre encore...pourquoi ne pas tout arrêter là ?




"Comment tu te sens aujourd'hui Charlie ?"

Je ne regarde même pas mon docteur, je n'aime pas la regarder. Pas qu'elle soit moche, loin de là c'est juste que je ne me sens pas à l'aise. Débaler ma vie devant elle et la regarder je n'y arrive pas. Elle me dit que je ne dois pas être honteux de ce que j'ai fais, mais c'est plus fort que moi, ma vie n'a rien de valable, rien qui puisse dire "j'ai fais des belles choses dans ma vie". Je hausse les épaules, cela fait un mois que je suis en centre de réhabilitation. Le manager de l'hotel est arrivé in extrémis dans la chambre où je me trouvais, il parait même que je suis mort deux minutes dans l'ambulance. Il parait que c'est long, j'avoue que je n'en sais rien. Tout le monde dit que je suis chanceux mais je n'en suis pas si sûr, les marques sur mes bras le prouvent bien. C'est d'ailleurs à cause de ça que je suis ici en ce matin d'été. Les autres patients, ceux qui peuvent sortir, profitent de cette belle journée. Ca fait tellement de temps que je n'ai pas vu le soleil que ça me manque, c'est la première fois que j'ai cet effet là et que ce n'est pas produit par de la drogue.

"Charlie ?" demande t'elle a nouveau, je finis par me tourner vers elle mais j'évite toujours son regard. Je prends plusieurs minutes avant de lui répondre.

"Ca peut aller."

C'est ma réponse standard, parce que oui, ça peut aller, je suis nourri, logé, on me donne des médicaments...donc oui ça peut aller. Mais ça ne va pas non plus, parce que j'en ai marre de ces séances à la con, je voudrais pouvoir sortir sans être suivi par un malabar qui fait le double de ma taille. Je veux être libre mais je sais que je ne peux pas. Je sais que je replongerais dans la drogue, j'en ai envie. Malgré les médicaments, malgré la thérapie, elle me manque. Le petit coup en plus du matin, l'anti douleur pour oublier les clients...Tout me revient maintenant, tout ce que j'ai fait, à tel point que j'ai envie de vomir. Je me dégoute et je n'arrive pas à aller de l'avant.

"A quoi tu penses ?"

Automatiquement, je passe ma main sur mon avant bras avant de la retirer brusquement. La psy analyse tout mes mouvements, toutes mes réactions, elle sait déjà à quoi je pense mais elle insiste pour que je le dise à voix haute.

"A ce que je ne dois pas penser...à l'effet qu'elle me fait...aux choses qu'elle me fait oublier...hier soir j'en ai révé. J'ai révé que je prenais une dose..."

"Et ?"

"Et ça m'a fait un bien fou..." lui dis je dans un souffle. Rien qu"au souvenir mon coeur palpite et je sens la nervosité me gagner. Ce genre d'aveux ne me fera pas partir plus vite du centre, j'en suis conscient. Une partie de moi sait que mon salut passe par les soins, par le dialogue. Que cette auto destruction que je me m'inflige, je ne peux pas la laisser faire son oeuvre. Je dois trouver une raison de vivre, quelque chose qui vaille la peine d'être vécue.

"Charlie, je sais ce que tu as traversé, ce qu'on t'a fait subir. Et ce ne sont pas des choses que l'on oublie facilement."

Il y a en fait une chose que j'aime chez ma psy, elle est franche et honnête et ne passe pas par quatre chemins pour dire la vérité.

"Mais si tu veux dépasser cela, dépasser l'envie, il va falloir que tu acceptes cette partie de ta vie afin de la laisser partir. Uniquement là tu pourras te défaire de l'emprise de la drogue.

Ce n'est pas la première fois qu'elle me dit ça, mais je n'y arrive pas, je ne peux pas me confronter à tout ce que j'ai fait, ça m'est impossible.

"J'ai une proposition pour toi, une des infirmières m'a apprit que tu aimais dessiner et je t'ai ramené ça..." dit elle en me tendant un calepin. J'hésite quelques secondes avant de le prendre. Je l'ouvre, le feuillette un peu avant de le refermer et de caresser la couverture en cuir, "...je pensais que si tu ne pouvais pas parler de ce qu'il t'est arrivé, tu pourrais le dessiner, chaque moment douloureux..."

"Comme un journal intime ?" je demande, l'idée me plait bien, je n'y avais jamais pensé même si mes dessins reflectent probablement ce que je ressens au fond de moi. Elle hoche la tête avec un sourire bienveillant avant de regarder sa montre.

"Tu es partant ?"

J'acquiesce à mon tour puis me lève, serrant le calepin dans ma main. J'ignore pourquoi mais je sens naître une nouvelle détermination en moi, comme si j'avais enfin quelque chose en face de moi, un but, une étape à franchir, pour aller mieux.




"Tu n'arrives pas à dormir ?"

Je me mords la lèvre avant de me retourner vers ma compagne, désolé de l'avoir réveilleé. Je croise son regard et secoue la tête. Je suis sortit du centre depuis plus de 6 mois et je n'ai fais aucune rechute, je n'ai pas de manque mais j'ai énormément de mal à dormir maintenant, sans la drogue pour faire le somnifère. Elle me regarde, un sourire un peu endormi étire ses lèvres avant qu'elle ne s'approche de moi pour m'embrasser. Cela fait maintenant 3 mois que l'on sort ensemble. Elle me fait me sentir mieux chaque jour qui passe, me fait des cadeaux de dingue pour n'importe qu'elle occasion mais au fond de moi j'ai encore du mal à lui parler de mon passé. C'est pourtant une fille compréhensive mais je n'arrive pas à franchir ce cap là, pas encore.

"Qu'est ce qui te tracasse ?" me demande t'elle. Je secoue la tête, je ne veux pas l'accabler avec tout ça, elle a assez de soucis pour que j'en rajoute comme ça. Je caresse sa joue du bout des doigts avant de me redresser mais elle attrape ma main avant que je ne puisse sortir du lit.

"Il est 4 heures du matin Charlie...reste encore un peu..." me demande t'elle de sa voix grave. Je lui fait un faible sourire et secoue la tête.

"Je ne peux pas...profite des quelques heures de sommeil qu'il te reste, ok ?"

Je vois qu'elle ne veut pas abandonner, qu'elle ne veut pas lâcher l'affaire mais elle finit par acquiescer et relâche ma main avant de se rallonger puis de se tourner. Je la regarde plusieurs minutes puis finalement me lève et passe les premiers vêtements que je trouve. Le soleil n'est pas encore levé, je me rends dans la cuisine et prépare le petit déjeuner, un café avec une biscotte. Je ne peux pas avaler grand chose le matin, contrairement à ma petite amie. Parfois je me demande où j'en serais si je n'étais pas tombé sur elle un matin. Elle avait presque failli me tuer ce matin là alors que j'arpentais les rues au petit matin, luttant contre mon insomnie chronique. Je ne m'attendais pas du tout à ce que cette rencontre ne chamboule ma vie tout entière...

Perdu dans mes pensées, je ne la sentis pas se glisser derrière moi mais sursauta lorsqu'elle passa ses mains autour de ma taille, manquant de me faire renverser mon café.

"Ca ce n'est pas un vrai petit déjeuner Charlie..." murmura t'elle à mon oreille avant de glisser un baiser dans mon cou. La surprise passée je me détendis, peu à peu j'acceptais qu'elle envahisse mon espace vital mais au début il a été très difficile pour moi de la laisser m'approcher.

"Tu me connais, je ne peux rien avaler le matin...à moins que tu ne tiennes à faire le ménage chérie."

Je la 'sentis' rire contre moi, les vibrations de son corps se transmettant au mien. Ses mains se firent un peu plus baladeuses, la demoiselle était du genre 'sexe au saut du lit' ce qui a vrai dire ne me dérangeait pas vraiment.

"Becky..."

"Quoi ?" demanda t'elle alors qu'elle mordillait mon épaule.

"Tu n'as pas une réunion importante ce matin ?"

Elle marmonna sa réponse contre ma peau, me faisant agréablement frissonner. Je posais ma tasse à moitié finie sur la table et me retourna pour lui faire face, prenant son visage dans mes mains pour l'embrasser.

"Ca peut attendre...tu es plus important que cette réunion...mes collègues me feront un compte rendu..." reprit elle avec un petit clin d’œil avant de se coller dans mes bras pour un long baiser langoureux. Je passa mes mains dans ses longs cheveux alors que ses lèvres venaient se perdre dans mon cou. Ma vie était loin d'être parfaite, mais à cet instant précis je me sentais aimé et désiré et je priais tous les jours pour que cela ne s'arrête jamais...

PSEUDO/PRÉNOM ◭ Emmatheancien ÂGE ◭ 23 ans OÙ AS TU CONNU LE FORUM ? ◭ Bazzart EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ◭ Enormemment ;)i TEMPS DE CONNEXION ◭ 4/7 jours. UN DERNIER MOT? ◭ J'ai tout dit Jean Pierre XD