NOM ◭ Mon nom de famille est Roseburry que j’ai récupéré de mon père d’origine écossaise que je n’ai malheureusement jamais connu. PRÉNOM(S) ◭ Mes deux prénoms sont Maybelle et Julianna. Julianna était le prénom que mon père aurait voulu que je porte s’il n’était pas parti juste avant ma naissance. Par contre, Maybelle est un hommage à ma grand-mère maternelle. SURNOM(S) ◭ Il arrive que l’on m’appelle M, Molly, Rosie ou encore Roseburry. ÂGE ◭ L’enfant est parti et a laissé place à la femme. En effet, je suis âgée de 28 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◭ Ayant des origines écossaises et suédoises c’est pourtant à Paris le 18 Février 1983 que je vis le jour.MÉTIER ◭ Après avoir fait des études de droit, j’exerce aujourd’hui le métier de wedding planner. Oui, c’est totalement opposé. SITUATION FINANCIÈRE ◭ Issue d’une famille aisée, je n’ai jamais vraiment eu de difficultés financières. De plus, avec mon divorce, j’ai récupéré pas mal d’argent. STATUT CIVIL ◭ Le mariage peut être la plus belle des choses tout comme la pire. C’est pour cela que je suis divorcée aujourd’hui. TRAITS DE CARACTÈRE ◭ On me définit souvent comme quelqu’un de caractérielle, franche, rancunière, pessimiste, impulsive et surprenante. Mais il arrive que l’on me voit plutôt comme souriante, talentueuse, persuasive, entreprenante, spontanée, joviale, loyale et généreuse[.i]. GROUPE ◭ Je dirais que je fais plutôt partie des [i]✈ loser like me. AVATAR ◭ J’ai choisi de me représenter sous les traits de la belle Reese Witherspoon.

✈ Petite, elle a toujours posé beaucoup de questions au sujet de son père à chaque membre de sa famille. Elle ne manquait pas de remarquer que tout le monde était ému aux larmes à chaque fois qu’elle mentionnait le nom de Callahan Roseburry. Un ami de la famille se décida finalement à lui parler un tout petit peu de son père : « Ma petite chérie, tout ce que tu as à savoir sur ton père, c’était qu’il s’agissait d’un homme formidable. Ils vous aimaient toutes beaucoup, ta sœur, ta mère et toi. Le problème, c’est qu’il y a des choses dans la vie face auxquelles on ne peut pas lutter. Ton père a toujours été un amoureux du cirque et il a préféré vivre de sa passion. Mais tu sais, je suis sûr que là où il est, il pense à toi tous les jours ».

✈ Maybelle n’a jamais oublié les révélations de cet ami de la famille qui était aussi son parrain. Elle avait toujours été très proche de lui. N’oubliant pas le chapitre sur la passion que son père nourrissait pour le cirque, elle se mit à demander à faire de la gymnastique. Son parrain accepta de l’entraîner car il était un connaisseur en la matière. Toutefois, quand elle atteignit l’âge de seize ans, elle choisit d’arrêter la gymnastique où elle ne se trouvait pas très bonne pour se consacrer à sa passion l’équitation. Elle avait surtout voulu abandonner en se rendant compte que ça ne lui faisait pas revenir son père.

✈ Cadette de la famille, elle n’a jamais vraiment été proche de sa grande sœur. Certes, elles se côtoyaient, s’aimaient, se prenaient la tête, se confiaient parfois mais, malgré ses efforts, Maybelle ne parvenait pas à rester longtemps avec elle. En effet, elle avait beau savoir que sa sœur n’y était pour rien, elle ne pouvait s’empêcher de la jalouser parce qu’ELLE, elle avait pu connaître leur père. Maybelle s’est toujours tournée davantage vers son parrain et sa mère avait du mal à faire preuve d’une certaine autorité vis-à-vis d’elle car la blondinette ne voulait pas l’écouter.

✈ Quelques jours après l’anniversaire de ses seize ans, Maybelle quitta la demeure familiale avec son parrain, abandonnant sa mère et sa sœur. Elle se disait qu’elles avaient pu encaisser le départ de son père alors elles pouvaient bien supporter le sien. Elle partit donc vivre à Nouméa sans regarder derrière elle. C’est assez bête mais encore aujourd’hui, elles ne lui manquent pas. Ne vous imaginez pas que Maybelle n’a pas de cœur mais elle a du mal quand il s’agit de sa sœur et sa mère.

✈ Quelques mois après son arrivée en Nouvelle Calédonie, Maybelle ne tarda pas à trouver l’amour. Malgré les remontrances de son oncle lui expliquant qu’elle se devait d’être plus méfiante quand il s’agissait d’amour, elle accepta de l’épouser du haut de ses dix-huit ans à peine. Ce mariage dura deux années. La première année fut merveilleuse, il était resté comme il était lorsqu’ils ne faisaient que sortir ensemble. La deuxième année fut la plus douloureuse et même la descente aux enfers. Il dépensa une sacrée somme d’argent dans les jeux et l’alcool. C’est là que Maybelle préféra claquer la porte.

✈ Nouméa est devenue la ville de son cœur, son vrai chez-soi même s’il arrive que Paris lui manque. La capitale française à un certain charme et une certaine atmosphère qu’elle ne peut pas retrouver ici. Il lui arrive souvent de rêver d’y retourner rien que pour un week-end. Vu sa fortune, elle le pourrait mais ce serait risqué de ne jamais revenir à Nouméa alors que sa vie est ici.

✈ Lorsqu’elle est stressée, elle se ronge les ongles ou enroule une de ses mèches blondes autour de son doigt comme pour la faire boucler davantage qu’au naturel. Quand un homme lui plaît, il arrive qu’elle bafouille même si elle est plutôt consciente qu’elle est agréable à regarder.

✈ Le mariage, elle n’y croit plus tellement en ce qui la concerne. Toutefois, elle a toujours aimé assister à ceux des autres. C’est quelque chose qui lui a toujours plu et c’est probablement ce qui justifie qu’elle soit devenue wedding planner alors qu’elle est arrivée première de sa promotion à l’université de droit. Elle a suscité l’incompréhension en faisant ce choix mais son parrain l’a toujours supportée.

✈ Il y a très peu de temps, en faisant du rangement dans la maison de celui qu’elle considère comme son père, elle découvrit une boîte à chaussures remplie de lettres lui étant adressées. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait eu aucune connaissance de cette correspondance. Quel fut son choc lorsqu’elle découvrit en ouvrant une de ces lettres qu’il s’agissait de son père. Il lui racontait ses voyages autour du monde tout en vivant sa passion du cirque. Maybelle en avait été émue aux larmes et garde précautionneusement la boîte à chaussures sous le lit dans sa maison. Elle n’a pas encore eu le courage d’en parler à qui que ce soit.

PSEUDO/PRÉNOM ◭ Cassandra ÂGE ◭ 19 ans OÙ AS TU CONNU LE FORUM ? ◭ bazzart EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ◭ évidemment sinon je ne m’inscrirais pas xD TEMPS DE CONNEXION ◭ 4 à 7/7 jours. UN DERNIER MOT? ◭ j’ai terriblement hâte de jouer parmi vous surtout que j’ai enfin osé jouer Reese.

« L’amour… Tu parles d’un truc. Alors que tu es censée vivre les meilleurs moments de ta vie avec quelqu’un qui t’aime, tu ne peux jamais vraiment être certain que la réciprocité existe. Tu luttes un certain temps, tu réfrènes tes sentiments alors que tu sais parfaitement que tu es foutue. Et puis, quand tu sautes le pas, tu ne tardes pas à te rendre compte que tu es prise jusqu’au cou alors que tout est voué à l’échec. Peut-être que je manque de connaissance, l’amour, j’y connais pas grand-chose. Ou plutôt, je n’y trouve pas énormément de positif. Mes parents sont déjà un mauvais exemple. Mon père a préféré quitter celle qu’il aimait pour vivre sa passion. Même si je parviens à le comprendre, je ne pige pas pourquoi il a foutu le camp alors qu’il était censé aimer Maman. Quand tu aimes vraiment, tu acceptes de mettre TES rêves de côté pour donner une priorité à VOS rêves, non ? Je ne dois pas être logique, il faut croire. Puis, parlons de moi maintenant. Amoureuse à seize ans, mariée à dix-huit ans, divorcée à vingt ans… Je crois que deux années, c’est mon cycle et que je ne pourrais probablement jamais faire mieux. Ce type a manqué de me ruiner parce qu’il préférait aller s’éclater ailleurs alors que j’étais prête à faire beaucoup de choses pour lui. L’amour rend aveugle, c’est un fait. Dieu merci, je m’en suis rendue compte avant qu’il ne soit trop tard mais il a de quoi se demander si c’est quelque chose de sain tout de même… »

J’en étais bien à l’organisation de mon quinzième mariage mais je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter. Si quelque chose de mal se passait au mariage, je me devais de résoudre le problème aussi vite que possible. Plus que quelques minutes avant que la famille arrive de l’église. J’avais assisté à une bonne partie de la cérémonie. Je n’étais pas pratiquante mais je considérai que je croyais en Dieu. Certes, il ne faisait pas que des choses bien pour moi mais qui a une vie parfaite après tout ? Occupant un des postes de demoiselles d’honneur d’après la demande de la mariée qui était devenue une amie au fil de la préparation, je me tenais là, à côté de ceux que j’avais appris à découvrir depuis quelques mois. Ils s’aimaient, cela ne faisait aucun doute et je ne pouvais que leur souhaitait un mariage plus durable que le mien. Je m’adressai à une autre demoiselle d’honneur. « Carmen… C’est qui le témoin ? » Elle ne retint pas un très léger rire. On se devait d’être discrète tout de même. « Enzo… Il s’appelle Enzo. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais certaine que tu allais me parler de lui… Ah, il vient de te dévorer des yeux, ma belle. » « Arrête… » « Mais je ne plaisante pas, regarde par toi-même. » Lentement, je tournai la tête en sa direction. En effet, il me regardait avec une certaine insistance. Malgré moi, je sentis que mes joues s’empourpraient. Il esquissa un léger sourire comme pour me rassurer. Il paraissait vraiment très gentil. « Si tu te rappelles du plan de table au lieu de t’imaginer dans ses bras, tu te souviendrais que notre amie, la mariée a bien insisté sur le fait que tu devais être assise à côté d’un certain Enzo pour le mariage. » Me le rappelant sans souci, j’apportai ma main gantée devant ma bouche. Comment j’allais faire ? Discrètement, je m’éclipsai. Les époux étaient au courant que je devais partir pour contrôler que tout allait bien. Arpentant la salle de banquet, j’hésitai un petit moment mais je choisis de ne pas déplacer Enzo. D’un naturel extraverti et dragueur, j’avais l’impression de redevenir une enfant tout à fait stressée et gauche. J’étais certaine que j’allais faire une connerie au cours de la soirée et qu’il ne voudrait jamais entendre parler de moi.

Pendant le repas, je passai mon temps à faire des tours de table, à discuter avec les gens. Ainsi, au lieu de m’asseoir à la place où j’étais prévue et dont j’avais enlevé le petit chevalet désignant mon nom, je mangeai à une table différente, cherchant à collecter les ressentis de chacun des invités. Me levant pour aller au buffet, je pris une assiette et me servais un peu de salade de riz que le traiteur avait apporté dans un saladier pour éviter de resservir tout le monde. Reposant la cuillère dans le saladier, je sentis une main se caler au creux de mes reins. Alors que j’étais prête à poser mon assiette pour coller une gifle à celui qui osait faire cela, je le reconnus. Enzo… « Alors, comment va Madame l’organisatrice de mariage ? » « Je vais très bien et vous, Enzo ? » « Vous connaissez mon nom ! Je suis flattée. Ai-je seulement le droit de connaître le vôtre ? » « Hmmm… Non. Excusez-moi, je vais manger. » Je le gratifiai d’un sourire. Alors que j’étais à plusieurs mètres de lui, il s’osa à crier. « Je sais que vous étiez censée manger à côté de moi, mademoiselle. Ne me prenez pas pour un idiot sans informations. » Carmen ! J’étais certaine que c’était Carmen qui avait été mettre son nez là-dedans. Je ne la connaissais que très peu mais suffisamment pour savoir qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de se mêler des affaires des autres. Qu’importe ! Je ne lui accordai pas d’attention et partis manger dans une pièce avoisinante. Une fois mon riz terminé, j’entendis les verres tinter. C’était l’heure des toasts. Les pères des époux prirent la parole. Le marié fit son petit discours élogieux de son épouse et de remerciement. Alors que je croyais être sauvée, la mariée prit la parole. « Je voudrais ajouter que nous souhaitons remercier Maybelle Roseburry, l’organisatrice de notre mariage. Sans elle, rien n’aurait pu être aussi parfait. Je suis heureuse de dire que tu es une amie qui compte beaucoup pour moi à présent, Maybelle. Peut-être qu’un jour, nos places s’inverseront et que je serais invitée à mon mariage. » Je ne pus me retenir de rire légèrement. Je me sentais un peu idiote car les regards se tournèrent vers moi, comme après chaque discours qui avait été prononcé dans chacun des mariages que j’avais organisé. Il y en avait toujours un pour me remercier. « Ah oui, j’oubliais. Tu pourrais accorder une danse à Enzo ? » Non, je rêvais là. Il n’avait pas osé faire ça ? Il était prêt à tout ce type. Etrangement, ça me plaisait terriblement. Gênée, je cachais quelques instants mon visage entre mes mains. J’esquissai un sourire. « Okay, okay. C’est demandé si gentiment. » Ce soir-là, nous avons partagé plusieurs danses dans les bras l’un de l’autre, plusieurs coupes de champagne, plusieurs baisers passionnés… Nous avons même été surpris alors qu’on était sur le point de coucher ensemble dans un vestibule. Nous ne l’avons finalement pas fait. Avec lui, j’avais le sentiment d’être différente. Je ne couchais jamais le premier soir et, pourtant, avec lui, j’aurais été prête à le faire. Cela fait trois mois que nous ne nous sommes pas vus. Il connait mon prénom, il est ami avec la mariée alors il aurait pu avoir mon numéro auprès d’elle mais non. Pas de nouvelles et, malgré tout, je reste en attente, espèrant qu’il me contacte d’un jour à l’autre. Je me sens idiote, c’est un fait. Croyez-vous que l’on puisse tomber amoureux au premier regard ?